Réalisé dans le cadre de la résidence LUX offertes par les centres Main Film, OBORO, PRIM et Vidéographe avec le soutien du CALQ, ALL THE IMAGES de l’artiste multidisciplinaire Kim Kielhofner interroge la cohérence implicite des récits présents et passés.

Présente en filigrane de ses œuvres, l’artiste se pose comme l’étalon de la construction des histoires qui nous déterminent comme individus. En effet, la progression des images, des collages et autres accessoires illustre le déploiement du temps et des espaces au fil de notre existence. Tandis que la présence narrative ou avérée de Kielhofner sert de point d’attache ou de port à notre parcours dans l’œuvre, ALL THE IMAGES parvient enfin à confondre, comme un miroir que l’on traverse, notre expérience directe des œuvres avec le cheminement singulier de l’artiste. 

L’artiste aimerait remercier Barbara Ulrich, Julie Tremble, Christine Boudreau, Marianna Milhorat, David Martineau Lachance, Andras Csazar, Sam Meech, Aaron Pollard, Alexis Landriault, Sami Zenderoudi, Lili Michaud, Siam Obregón et les équipes de Vidéographe et Occurrence.

Œuvres présentées

ALL THE IMAGES

Kim Kielhofner

8 min 57 s

2020

ALL THE IMAGES est une installation vidéo qui prend la forme d’un futur imaginaire. Un événement cataclysmique a rendu impossible la traçabilité d’une signification cohérente du passé et la narration d’un récit du présent. L’espace imaginaire de ALL THE IMAGES n’est pas fixe puisqu’il est constamment défini par ce qui s’est passé avant, sans jamais savoir ce que cela représente. L’espace remet en question les possibilités et l’authenticité de l’image. Il est fragmentaire, construisant des structures temporaires (collages) pour que les hypothèses se rassemblent, puis il les libère afin qu’elles prennent une autre forme.

The Coldest Day of the Year (Le jour le plus froid de l’année)

Kim Kielhofner

8 min 36 s

2020

Le jour le plus froid de l’année se déroule dans un futur où un événement cataclysmique a rendu impossible la traçabilité d’une signification cohérente du passé et la narration d’un récit du présent. La narratrice pense avoir aperçu quelqu’un d’autre dans ce paysage ravagé. Elle tente de retrouver cette silhouette et raconte un voyage qui retrace les ombres de sa présence. À l’aide de décors éphémères, d’accessoires et de collages, Le jour le plus froid de l’année relate la quête de compréhension d’un horizon en constante évolution et de la possibilité d’élire domicile.