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Modélisation 3D avec Blender

Formation

14-15 et 21-22 octobre 2017 de 10h à 18h
Vidéographe

150$ + taxes



14-15 octobre, 21-22 octobre de 10h à 18h
Formation en français dirigée par Philippe-Aubert Gauthier

Avec Modélisation 3D avec Blender, le candidat apprendra les rudiments du logiciel Blender dans un atelier intensif de quatre jours. La formation couvre les éléments principaux du logiciel et d’une chaîne de production 3D soient : la modélisation, les textures et les matériaux, les mouvements et les animations, l’éclairage et le rendu. Selon les intérêts personnels ou les questions, les sujets pourront être adaptés sur place. Suite à la formation, les participants seront en mesure de produire des modèles, générer des images numériques fixes ou en mouvement et effectuer un montage vidéo.

Huit participants seront choisis afin de suivre cette formation de quatre jours. Suite à l’apprentissage des fonctionnalités de base, ils réaliseront un projet pratique ou des exercices dirigés afin d’assimiler et de mettre en pratique les notions apprises. Selon les intérêts et expertises, le choix pédagogique entre la possibilité de faire des exercices dirigés et structurés versus des projets personnels sera discuté interactivement en groupe lors de la formation. Cette initiation au logiciel permettra aux participants d’acquérir l’autonomie nécessaire pour réaliser leurs futurs projets. Sur demande et sous réserve de disponibilité, des ordinateurs pourront être mis à la disposition pendant la formation.

La formation abordera à la fois le volet théorique et le volet pratique, afin de permettre aux participants de mettre à épreuve les connaissances apprises. De plus, les participants recevront :

  • Les diapositives numériques de la formation avec plusieurs liens et références externes .
  • Un manuel pdf de 88 pages pour l’utilisation du « Edit mode » et des « Modifiers ».
  • Des liens vers les tutoriels vidéos des exercices dirigés de modélisation.

La formation                                                                                

La formation se divise en quatre jours avec la distribution suivante :

14 octobre : Découverte du logiciel :

  • Introduction et volet théorique : historique de Blender, exemple de pratiques artistiques et de projets fondés sur la 3D
  • Exploration de l’interface et de la philosophie du logiciel
  • Prise en main du mode édition
  • Méthodologies en modélisation
  • Exercices dirigés de modélisation
  • Prise en main des paramètres de matériaux et de lumières
  • Discussion pour les projets ou des exercices et exemples dirigés

15 octobre : Découverte du logiciel :

  • Prise en main des paramètres de rendu et des exportations
  • Exploration de l’animation
  • Utilisation des modificateurs et autres astuces
  • Discussion pour les projets ou des exercices et exemples dirigés
  • Aspect théorique : discussion des sujets chauds et critiques en 3D à l’ère du numérique

20 octobre : Début du projet personnel ou des exercices et exemples dirigés. Le formateur est présent afin de répondre aux questions pour la réalisation de projet personnel et offrira aussi des exercices et des exemples dirigés pour le groupe. Possibilité de revenir sur des sujets ou de présenter des nouveaux projets selon les demandes individuelles ou collectives.

21 octobre : Début et fin du travail personnel ou des exercices et exemples dirigés. Le formateur est présent pour répondre aux questions pour la réalisation de projet personnel et offrira aussi des exercices et des exemples dirigés pour le groupe. Une discussion collective sur la formation et sur les usages créatifs de la 3D servira de conclusion à l’atelier.

Prérequis
Optionnel : connaissances de base ou de niveau débutant sur l’un de ces sujets : vidéo numérique, image numérique, visualisation et perception spatiales, dessins, perspective, jeux vidéo, etc.

Matériel
Sur demande et sous réserve de disponibilité, des ordinateurs pourront être mis à la disposition pendant la formation.

Conditions d’admission
Être artiste, professionnel ou demandeur d’emploi du domaine des arts médiatiques résidant sur l’Île de Montréal. Être disponible pendant toute la durée de la formation.

Inscription
Merci de faire parvenir votre CV par courriel à info@videographe.org afin de valider votre admissibilité et réserver une place.

Philippe-Aubert Gauthier

Artiste sonore, Philippe-Aubert Gauthier est aussi ingénieur mécanique junior, maître ès sciences, docteur en génie mécanique (acoustique) et chercheur à l’Université de Sherbrooke. Son art touche spécifiquement la spatialisation sonore et la création audionumérique. Récemment, il s’est penché sur les techniques de modélisation 3D pour des projets en arts numériques dans le prolongement de sa démarche qui allie arts, sciences et technologies et les cultures associées.

© Après les glaciers, Virginie Laganière et Jean-Maxime Dufresne, 2022

PROGRAMME GRATUIT SUR VITHÉQUE – La Trilogie des Glaciers
Virginie Laganière et Jean-Maxime Dufresne

VITHÈQUE

Gratuit



Avec La trilogie des glaciers, Vidéographe est fier de présenter pour la première fois sur Vithèque le travail des artistes Virginie Laganière et Jean-Maxime Dufresne. Fragile MonumentAlbedo et Après les glaciers font partie d’un corpus d’oeuvres récemment acquis par Vidéographe et qu’il nous tarde de vous partager.

 

Cliquez ici pour accéder au programme [+]

 

En examinant l’évolution de zones glaciaires en Suisse, cette série de trois courts-métrages porte une attention aux rapports complexes que nous entretenons avec les milieux naturels. Elle soulève une réflexion sur des perspectives d’écologies futures, où se conjuguent des états d’hybridité, de vulnérabilité et du sublime.

Point d’arrimage de cette trilogie, le glacier du Rhône, qui culmine à 3600 mètres d’altitude, est devenu depuis la fin du XIXe siècle un objet d’étude scientifique et un important site d’affluence touristique des Alpes suisses. Indice éloquent d’une disparition anticipée, une partie de la zone d’ablation du glacier, sujette à la fonte, est recouverte de mosaïques géotextiles afin de le protéger des radiations solaires. Si ces couvertures réfléchissantes peuvent contribuer à diminuer l’accélération du retrait glaciaire, cette pratique demeure toutefois contestée par le milieu scientifique. Évocateur d’un décor énigmatique, de linceuls ou de refuges temporaires, le déploiement de ces bâches représente une tentative de contrôle anthropique sur le paysage dans un contexte de bouleversements climatiques. Dans un travail immersif de l’image et du son, Fragile Monument explore les échelles de temporalité propres au glacier, à l’eau, à l’environnement minéral et leur entremêlement avec des rythmes humains.

Albédo offre une incursion visuelle dans le travail de terrain de chercheurs en glaciologie de l’ETH à Zurich sur le glacier du Rhône. Ils y déploient des outils techniques afin de produire des relevés dans le cadre d’activités de surveillance du glacier, dont les fissurations et les signes d’affaissement sont tangibles. Ces images s’accompagnent d’une explication scientifique de l’effet albédo : la capacité de réflexion du rayonnement solaire par une surface, pour lequel un indice élevé (associé à des surfaces enneigées) protège la glace de la fonte. Les boucles de rétroaction initiées par les changements climatiques chamboulent dorénavant l’équilibre précaire des glaciers, leur épiderme étant fortement sensible à celles-ci. Observé, étudié et drapé, le glacier du Rhône est présenté comme un hyper-objet climatique, un « quasi-artéfact dont l’aura sublime se rapporte dorénavant au vertige de sa disparition1 ».

Le dernier chapitre de la trilogie, Après les glaciers, présente le point de vue du chercheur scientifique et glaciologue Jean-Baptiste Bosson, qui milite pour la protection des glaciers et des marges glaciaires depuis une perspective écosystémique, dégagée d’un point de vue anthropocentrique. Dans ce film, le regard s’étend à différentes zones alpines en Suisse exposées au retrait glaciaire. À travers ce phénomène, des milieux intouchés émergent sous la glace, suscitant une réflexion sur leur protection comme des havres potentiels de biodiversité. Sur fond de plans macroscopiques de bulles d’air emprisonnées dans la glace, sortes d’archives vivantes donnant à sentir le temps profond du glacier, Bosson affirme que les glaciers constituent des objets sensibles qui nous permettent de mieux saisir l’histoire du climat.

Cette trilogie a été réalisée lors d’un séjour au Programme principal de résidence de La Becque (Suisse) en 2021-2022, avec le généreux soutien du Conseil des arts du Canada et du Conseil des arts et des lettres du Québec. Elle s’inscrit au sein d’un corpus évolutif intitulé La Montagne radieuse, présenté sous forme d’exposition, de photographies et de vidéos, qui explore les imaginaires et interprétations plurielles de la montagne, entre transformations du paysage, manifestations technologiques et vertus thérapeutiques reliées au legs de la modernité en milieu alpin.

« Au-delà de sa prestance monolithique, la montagne se révèle être un objet complexe, dont la portée irradie sur plusieurs plans. Structuré en chapitres interreliés, La Montagne radieuse […] procède par étoilement pour explorer la myriade de facettes anthropiques par lesquelles nous entrons en relation avec la montagne. S’y enchevêtrent la nature, les technologies, l’architecture, l’histoire, l’hydrologie, la géomorphologie, la santé, la spiritualité et le bien-être dans une hétérochronie mêlant des échelles de temps humain, glaciologique et géologique2. »

 

– Comprend des extraits (1 et 2) de l’essai de Gentiane Bélanger, commissaire de l’exposition La Montagne radieuse, Galerie d’art Foreman de l’Université Bishop’s, 2022