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Colorisation avec Da Vinci Resolve Light

Formation

Samedis 25 mars et 1er avril 2017
Vidéographe

85 $ membres / 135$ non membres



Ce cours initiatique à la colorisation, par le biais du logiciel gratuit DaVinci Resolve Light, s’adresse aux gens ayant peu ou aucune expérience avec le logiciel. Au cours de la formation de deux jours, chaque participant(e) sera doté(e) d’un ordinateur afin de réaliser les exercices pratiques qui lui permettront de mieux assimiler le contenu
théorique.

Ce cours sera donné en français sur un logiciel en anglais.

Pendant la formation, les points suivants seront abordés :

– Création de projet, réglage de base tel que le choix de la cadence du projet, la taille de l’image et
les configurations des espaces couleurs;
– Différence entre les choix d’un travail en RVB, en RAW ou en ACES ainsi que la compréhension des LUTs
(Lock-Up-Table). Un parallèle sera effectué avec les trois grandes variantes des signaux enregistrés avec les caméras contemporaines;
– Survol des différentes options et personnalisation du logiciel;
– Importation des images de tournage, leurs catalogages, ainsi que des possibilités de gestion de multicams, de synchro audio et de sauvegarde de disques ou cartes de tournage;
– Découverte et gestion des outils de montage, de transitions, de modification image, de titrage et d’insertion de modules externes (Plugins);
– Initiation aux principales fonctions de colorisation du logiciel, avec la notion de gestion de Nodes, du travail en mode primaire et secondaire, des Powers Windows et son tracker,
des effets additionnels sur l’image (Grain,glow, defocus…) ainsi que toute la notion de gestion
des banques de mémoire de couleur et de la compréhension des 4 niveaux de corrections de couleurs;
– Gestions des rendus d’un produit fini ainsi que des possibilités d’exportation des images pour un travail pré ou post colorisation.

La première journée de formation sera principalement théorique et la deuxième journée comportera des exercices pratiques.
Sur demande et sous réserve de disponibilité, des ordinateurs pourront être mis à la disposition des participants.

Lieu : Vidéographe , 4550, rue Garnier, Montréal
Date et horaire : Le 25 mars et 1er avril 2017, de 10 h à 17 h
Accès : métro – arrêt Mont-Royal ; Bus – ligne 27, 45 et 97
Prix : 85 $ membres / 135$ non membres

Pour tout renseignement sur les formations ou pour réserver une place, veuillez contacter Olivia Lagacé au  (514) 521-2116 (poste 221) ou à info@videographe.org

Guillaume Millet

Guillaume cumule plus de 25 années d’expérience dans le domaine de la postproduction à titre de monteur hors-ligne et en-ligne et plus particulièrement comme coloriste et motion graphiste. Il oeuvre également comme conseiller et superviseur de flux de production.

Passionné de technologie et toujours à l’affût des nouveautés, son expérience est souvent mise à contribution, des prémices d’un projet à sa livraison.

Guillaume a travaillé auprès de diverses sociétés de production et postproduction aussi bien en Europe qu’au Canada dans des domaines aussi variés que les documentaires, longs métrages, coproductions internationales, sériés télévisuelles, commerciaux, animations et captations de spectacles.

© Après les glaciers, Virginie Laganière et Jean-Maxime Dufresne, 2022

PROGRAMME GRATUIT SUR VITHÉQUE – La Trilogie des Glaciers
Virginie Laganière et Jean-Maxime Dufresne

VITHÈQUE

Gratuit



Avec La trilogie des glaciers, Vidéographe est fier de présenter pour la première fois sur Vithèque le travail des artistes Virginie Laganière et Jean-Maxime Dufresne. Fragile MonumentAlbedo et Après les glaciers font partie d’un corpus d’oeuvres récemment acquis par Vidéographe et qu’il nous tarde de vous partager.

 

Cliquez ici pour accéder au programme [+]

 

En examinant l’évolution de zones glaciaires en Suisse, cette série de trois courts-métrages porte une attention aux rapports complexes que nous entretenons avec les milieux naturels. Elle soulève une réflexion sur des perspectives d’écologies futures, où se conjuguent des états d’hybridité, de vulnérabilité et du sublime.

Point d’arrimage de cette trilogie, le glacier du Rhône, qui culmine à 3600 mètres d’altitude, est devenu depuis la fin du XIXe siècle un objet d’étude scientifique et un important site d’affluence touristique des Alpes suisses. Indice éloquent d’une disparition anticipée, une partie de la zone d’ablation du glacier, sujette à la fonte, est recouverte de mosaïques géotextiles afin de le protéger des radiations solaires. Si ces couvertures réfléchissantes peuvent contribuer à diminuer l’accélération du retrait glaciaire, cette pratique demeure toutefois contestée par le milieu scientifique. Évocateur d’un décor énigmatique, de linceuls ou de refuges temporaires, le déploiement de ces bâches représente une tentative de contrôle anthropique sur le paysage dans un contexte de bouleversements climatiques. Dans un travail immersif de l’image et du son, Fragile Monument explore les échelles de temporalité propres au glacier, à l’eau, à l’environnement minéral et leur entremêlement avec des rythmes humains.

Albédo offre une incursion visuelle dans le travail de terrain de chercheurs en glaciologie de l’ETH à Zurich sur le glacier du Rhône. Ils y déploient des outils techniques afin de produire des relevés dans le cadre d’activités de surveillance du glacier, dont les fissurations et les signes d’affaissement sont tangibles. Ces images s’accompagnent d’une explication scientifique de l’effet albédo : la capacité de réflexion du rayonnement solaire par une surface, pour lequel un indice élevé (associé à des surfaces enneigées) protège la glace de la fonte. Les boucles de rétroaction initiées par les changements climatiques chamboulent dorénavant l’équilibre précaire des glaciers, leur épiderme étant fortement sensible à celles-ci. Observé, étudié et drapé, le glacier du Rhône est présenté comme un hyper-objet climatique, un « quasi-artéfact dont l’aura sublime se rapporte dorénavant au vertige de sa disparition1 ».

Le dernier chapitre de la trilogie, Après les glaciers, présente le point de vue du chercheur scientifique et glaciologue Jean-Baptiste Bosson, qui milite pour la protection des glaciers et des marges glaciaires depuis une perspective écosystémique, dégagée d’un point de vue anthropocentrique. Dans ce film, le regard s’étend à différentes zones alpines en Suisse exposées au retrait glaciaire. À travers ce phénomène, des milieux intouchés émergent sous la glace, suscitant une réflexion sur leur protection comme des havres potentiels de biodiversité. Sur fond de plans macroscopiques de bulles d’air emprisonnées dans la glace, sortes d’archives vivantes donnant à sentir le temps profond du glacier, Bosson affirme que les glaciers constituent des objets sensibles qui nous permettent de mieux saisir l’histoire du climat.

Cette trilogie a été réalisée lors d’un séjour au Programme principal de résidence de La Becque (Suisse) en 2021-2022, avec le généreux soutien du Conseil des arts du Canada et du Conseil des arts et des lettres du Québec. Elle s’inscrit au sein d’un corpus évolutif intitulé La Montagne radieuse, présenté sous forme d’exposition, de photographies et de vidéos, qui explore les imaginaires et interprétations plurielles de la montagne, entre transformations du paysage, manifestations technologiques et vertus thérapeutiques reliées au legs de la modernité en milieu alpin.

« Au-delà de sa prestance monolithique, la montagne se révèle être un objet complexe, dont la portée irradie sur plusieurs plans. Structuré en chapitres interreliés, La Montagne radieuse […] procède par étoilement pour explorer la myriade de facettes anthropiques par lesquelles nous entrons en relation avec la montagne. S’y enchevêtrent la nature, les technologies, l’architecture, l’histoire, l’hydrologie, la géomorphologie, la santé, la spiritualité et le bien-être dans une hétérochronie mêlant des échelles de temps humain, glaciologique et géologique2. »

 

– Comprend des extraits (1 et 2) de l’essai de Gentiane Bélanger, commissaire de l’exposition La Montagne radieuse, Galerie d’art Foreman de l’Université Bishop’s, 2022