Lettre x représentant une icône de fermeture

Introduction à After Effects

Formation

Les dimanches 12 juin et 19 juin 2016
Vidéographe

85 $ membres / 135$ non membres



Ce cours initiatique à l’animation, par le biais d’After Effects, s’adresse aux gens ayant peu ou aucune expérience avec le logiciel. Au cours de la formation, chaque participant.e sera doté.e d’un ordinateur afin de réaliser les exercices pratiques qui lui permettront de mieux assimiler le contenu théorique.

La versatilité du programme After Effects permet aux artistes en arts médiatiques de devenir plus autonomes dans la production de leurs œuvres. Avec ce logiciel, il est possible de créer des mouvements de caméra sur des photographies, créer l’animation de titres, connaître les principes de base de caches, etc.

Pendant la formation, les points suivants seront abordés :

  • les outils et l’environnement de travail
  • la structure nécessaire pour un projet
  • les principes fondamentaux d’animation
  • les raccourcis clavier et les stratégies pour un travail efficace
  • les outils d’animation typographique d’after effects
  • l’environnement de rendu et les principes d’exportation

Une banque d’images sera fournie par le formateur afin que les participants puissent mettre en pratique les connaissances acquises. Chaque participant sera équipé d’un ordinateur afin d’effectuer les exercices théoriques. Des ordinateurs pourront être mis à la disposition des participants sous réserve de disponibilité.

Ancrée dans le mandat d’accompagnement et de soutien à la création artistique de vidéographe, cette formation est accessible aussi bien aux membres qu’aux non-membres. Les inscriptions sont ouvertes, mais les places demeurent néanmoins limitées.

Lieu : Vidéographe , 4550, rue Garnier, Montréal, QC H2J 3S7
Date et horaire : Le 12 juin et le 19 juin, de 10h à 17h
Accès : métro – arrêt Mont-Royal; Bus – ligne 27, 45 et 97
Prix : 85 $ membres / 135$ non membres

Pour tout renseignement sur les formations ou pour réserver une place,
veuillez contacter
Olivia Lagacé
(514) 521-2116 (poste 221)

info@videographe.org

Vincent Laquerre

Vincent Laquerre a découvert les logiciels de 3D et peu après le logiciel Photoshop. Ce n’est que plusieurs années plus tard, en 2010, qu’il commence à utiliser After Effects qui est maintenant son outil de travail principal. Vincent a une formation en génie mécanique et un BAC en design graphique de l’Université Laval. Son travail est axé sur l’animation 2D et 3D, les projets aux rendus réalistes, le vectoriel et l’animation typographique et logotype.
vincentlaquerre.com

© Après les glaciers, Virginie Laganière et Jean-Maxime Dufresne, 2022

PROGRAMME GRATUIT SUR VITHÉQUE – La Trilogie des Glaciers
Virginie Laganière et Jean-Maxime Dufresne

VITHÈQUE

Gratuit



Avec La trilogie des glaciers, Vidéographe est fier de présenter pour la première fois sur Vithèque le travail des artistes Virginie Laganière et Jean-Maxime Dufresne. Fragile MonumentAlbedo et Après les glaciers font partie d’un corpus d’oeuvres récemment acquis par Vidéographe et qu’il nous tarde de vous partager.

 

Cliquez ici pour accéder au programme [+]

 

En examinant l’évolution de zones glaciaires en Suisse, cette série de trois courts-métrages porte une attention aux rapports complexes que nous entretenons avec les milieux naturels. Elle soulève une réflexion sur des perspectives d’écologies futures, où se conjuguent des états d’hybridité, de vulnérabilité et du sublime.

Point d’arrimage de cette trilogie, le glacier du Rhône, qui culmine à 3600 mètres d’altitude, est devenu depuis la fin du XIXe siècle un objet d’étude scientifique et un important site d’affluence touristique des Alpes suisses. Indice éloquent d’une disparition anticipée, une partie de la zone d’ablation du glacier, sujette à la fonte, est recouverte de mosaïques géotextiles afin de le protéger des radiations solaires. Si ces couvertures réfléchissantes peuvent contribuer à diminuer l’accélération du retrait glaciaire, cette pratique demeure toutefois contestée par le milieu scientifique. Évocateur d’un décor énigmatique, de linceuls ou de refuges temporaires, le déploiement de ces bâches représente une tentative de contrôle anthropique sur le paysage dans un contexte de bouleversements climatiques. Dans un travail immersif de l’image et du son, Fragile Monument explore les échelles de temporalité propres au glacier, à l’eau, à l’environnement minéral et leur entremêlement avec des rythmes humains.

Albédo offre une incursion visuelle dans le travail de terrain de chercheurs en glaciologie de l’ETH à Zurich sur le glacier du Rhône. Ils y déploient des outils techniques afin de produire des relevés dans le cadre d’activités de surveillance du glacier, dont les fissurations et les signes d’affaissement sont tangibles. Ces images s’accompagnent d’une explication scientifique de l’effet albédo : la capacité de réflexion du rayonnement solaire par une surface, pour lequel un indice élevé (associé à des surfaces enneigées) protège la glace de la fonte. Les boucles de rétroaction initiées par les changements climatiques chamboulent dorénavant l’équilibre précaire des glaciers, leur épiderme étant fortement sensible à celles-ci. Observé, étudié et drapé, le glacier du Rhône est présenté comme un hyper-objet climatique, un « quasi-artéfact dont l’aura sublime se rapporte dorénavant au vertige de sa disparition1 ».

Le dernier chapitre de la trilogie, Après les glaciers, présente le point de vue du chercheur scientifique et glaciologue Jean-Baptiste Bosson, qui milite pour la protection des glaciers et des marges glaciaires depuis une perspective écosystémique, dégagée d’un point de vue anthropocentrique. Dans ce film, le regard s’étend à différentes zones alpines en Suisse exposées au retrait glaciaire. À travers ce phénomène, des milieux intouchés émergent sous la glace, suscitant une réflexion sur leur protection comme des havres potentiels de biodiversité. Sur fond de plans macroscopiques de bulles d’air emprisonnées dans la glace, sortes d’archives vivantes donnant à sentir le temps profond du glacier, Bosson affirme que les glaciers constituent des objets sensibles qui nous permettent de mieux saisir l’histoire du climat.

Cette trilogie a été réalisée lors d’un séjour au Programme principal de résidence de La Becque (Suisse) en 2021-2022, avec le généreux soutien du Conseil des arts du Canada et du Conseil des arts et des lettres du Québec. Elle s’inscrit au sein d’un corpus évolutif intitulé La Montagne radieuse, présenté sous forme d’exposition, de photographies et de vidéos, qui explore les imaginaires et interprétations plurielles de la montagne, entre transformations du paysage, manifestations technologiques et vertus thérapeutiques reliées au legs de la modernité en milieu alpin.

« Au-delà de sa prestance monolithique, la montagne se révèle être un objet complexe, dont la portée irradie sur plusieurs plans. Structuré en chapitres interreliés, La Montagne radieuse […] procède par étoilement pour explorer la myriade de facettes anthropiques par lesquelles nous entrons en relation avec la montagne. S’y enchevêtrent la nature, les technologies, l’architecture, l’histoire, l’hydrologie, la géomorphologie, la santé, la spiritualité et le bien-être dans une hétérochronie mêlant des échelles de temps humain, glaciologique et géologique2. »

 

– Comprend des extraits (1 et 2) de l’essai de Gentiane Bélanger, commissaire de l’exposition La Montagne radieuse, Galerie d’art Foreman de l’Université Bishop’s, 2022