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Initiation à Final Cut Pro X

Formation

Les samedis 4 juin et 11 juin 2016
Vidéographe

85 $ membres / 135 $ non-membres



Entre Final Cut Pro 7 et Final Cut Pro X, Apple a changé en profondeur l’architecture du logiciel et a ainsi forcé les utilisateurs à réapprendre le logiciel.

Cette formation vise à développer auprès des participants des compétences techniques de ce logiciel entièrement remodelé. La compréhension théorique et les exercices pratiques permettront aux participants de développer une autonomie technique suffisante pour faire un montage simple.

La formation s’adresse autant aux débutants qu’à ceux qui ont déjà travaillé avec Final Cut 7 ou un autre logiciel de montage et qui veulent continuer avec Final Cut X. Seulement les bases du logiciel seront abordées.

Voici une vue d’ensemble du plan de formation :

–              Interface du logiciel
–              Importation des medias dans FCP
–              Gestion des clips vidéo et audio par le logiciel (Bibliothèque, Événement, Projet)
–              Organisation des clips dans un projet (Collections intelligentes, Mots clés, Événements, etc.)
–              Création d’un projet FCP
–              Principes du Timeline magnétique et des Clips connectés
–              Outils de montage et leur utilisation dans différentes situations de montage
–              Clips composés
–              Transcodage des medias
–              Effets vidéo et audio
–              Transitions
–              Ralentis et accélérés
–              Titres
–              Finalisation d’un projet et exportation

Au cours de la formation, chaque participant sera doté d’un ordinateur afin de réaliser les exercices pratiques qui lui permettront de mieux assimiler le contenu théorique. Les participants sont encouragés à apporter leur ordinateur portable. Sur demande et sous réserve de disponibilité, des ordinateurs pourront être mis à la disposition pendant la formation.

Date : Samedi 4 juin et 11 juin de 10h à 18h
Lieux : Vidéographe
Accès : métro – arrêt Mont-Royal; Bus – ligne 27, 45 et 97
Prix : 85 $ membres / 135 $ non-membres

Pour tout renseignement sur les formations ou pour réserver une place,
veuillez contacter
Olivia Lagacé
(514) 521-2116 (poste 221)
info@videographe.org

 

Tomi Grgicevic
Tomi Grgicevic

Tomi Grgicevic travaille comme réalisateur, caméraman et monteur sur des projets aussi variés que des films indépendants (fiction, documentaire), vidéos corporatives, vidéo clips, spectacles… Originaire de Slovénie et installé à Montréal depuis 1993, il a réalisé plusieurs documentaires et courts métrages de fiction, gagnant entre autre un prix à l’innovation aux Rendez-vous du cinéma québécois

© Après les glaciers, Virginie Laganière et Jean-Maxime Dufresne, 2022

PROGRAMME GRATUIT SUR VITHÉQUE – La Trilogie des Glaciers
Virginie Laganière et Jean-Maxime Dufresne

VITHÈQUE

Gratuit



Avec La trilogie des glaciers, Vidéographe est fier de présenter pour la première fois sur Vithèque le travail des artistes Virginie Laganière et Jean-Maxime Dufresne. Fragile MonumentAlbedo et Après les glaciers font partie d’un corpus d’oeuvres récemment acquis par Vidéographe et qu’il nous tarde de vous partager.

 

Cliquez ici pour accéder au programme [+]

 

En examinant l’évolution de zones glaciaires en Suisse, cette série de trois courts-métrages porte une attention aux rapports complexes que nous entretenons avec les milieux naturels. Elle soulève une réflexion sur des perspectives d’écologies futures, où se conjuguent des états d’hybridité, de vulnérabilité et du sublime.

Point d’arrimage de cette trilogie, le glacier du Rhône, qui culmine à 3600 mètres d’altitude, est devenu depuis la fin du XIXe siècle un objet d’étude scientifique et un important site d’affluence touristique des Alpes suisses. Indice éloquent d’une disparition anticipée, une partie de la zone d’ablation du glacier, sujette à la fonte, est recouverte de mosaïques géotextiles afin de le protéger des radiations solaires. Si ces couvertures réfléchissantes peuvent contribuer à diminuer l’accélération du retrait glaciaire, cette pratique demeure toutefois contestée par le milieu scientifique. Évocateur d’un décor énigmatique, de linceuls ou de refuges temporaires, le déploiement de ces bâches représente une tentative de contrôle anthropique sur le paysage dans un contexte de bouleversements climatiques. Dans un travail immersif de l’image et du son, Fragile Monument explore les échelles de temporalité propres au glacier, à l’eau, à l’environnement minéral et leur entremêlement avec des rythmes humains.

Albédo offre une incursion visuelle dans le travail de terrain de chercheurs en glaciologie de l’ETH à Zurich sur le glacier du Rhône. Ils y déploient des outils techniques afin de produire des relevés dans le cadre d’activités de surveillance du glacier, dont les fissurations et les signes d’affaissement sont tangibles. Ces images s’accompagnent d’une explication scientifique de l’effet albédo : la capacité de réflexion du rayonnement solaire par une surface, pour lequel un indice élevé (associé à des surfaces enneigées) protège la glace de la fonte. Les boucles de rétroaction initiées par les changements climatiques chamboulent dorénavant l’équilibre précaire des glaciers, leur épiderme étant fortement sensible à celles-ci. Observé, étudié et drapé, le glacier du Rhône est présenté comme un hyper-objet climatique, un « quasi-artéfact dont l’aura sublime se rapporte dorénavant au vertige de sa disparition1 ».

Le dernier chapitre de la trilogie, Après les glaciers, présente le point de vue du chercheur scientifique et glaciologue Jean-Baptiste Bosson, qui milite pour la protection des glaciers et des marges glaciaires depuis une perspective écosystémique, dégagée d’un point de vue anthropocentrique. Dans ce film, le regard s’étend à différentes zones alpines en Suisse exposées au retrait glaciaire. À travers ce phénomène, des milieux intouchés émergent sous la glace, suscitant une réflexion sur leur protection comme des havres potentiels de biodiversité. Sur fond de plans macroscopiques de bulles d’air emprisonnées dans la glace, sortes d’archives vivantes donnant à sentir le temps profond du glacier, Bosson affirme que les glaciers constituent des objets sensibles qui nous permettent de mieux saisir l’histoire du climat.

Cette trilogie a été réalisée lors d’un séjour au Programme principal de résidence de La Becque (Suisse) en 2021-2022, avec le généreux soutien du Conseil des arts du Canada et du Conseil des arts et des lettres du Québec. Elle s’inscrit au sein d’un corpus évolutif intitulé La Montagne radieuse, présenté sous forme d’exposition, de photographies et de vidéos, qui explore les imaginaires et interprétations plurielles de la montagne, entre transformations du paysage, manifestations technologiques et vertus thérapeutiques reliées au legs de la modernité en milieu alpin.

« Au-delà de sa prestance monolithique, la montagne se révèle être un objet complexe, dont la portée irradie sur plusieurs plans. Structuré en chapitres interreliés, La Montagne radieuse […] procède par étoilement pour explorer la myriade de facettes anthropiques par lesquelles nous entrons en relation avec la montagne. S’y enchevêtrent la nature, les technologies, l’architecture, l’histoire, l’hydrologie, la géomorphologie, la santé, la spiritualité et le bien-être dans une hétérochronie mêlant des échelles de temps humain, glaciologique et géologique2. »

 

– Comprend des extraits (1 et 2) de l’essai de Gentiane Bélanger, commissaire de l’exposition La Montagne radieuse, Galerie d’art Foreman de l’Université Bishop’s, 2022