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@ Charlotte Clermont, We Are the Way We Are Because Nature Will Allow It, 2016

Introduction à la prise de son et au montage sonore sur Pro Tools
Avec Bruno Pucella

FORMATION

7-8-14-21-22-28 octobre 2022
Vidéographe

180$ (taxes en sus)



Plan de cours ici

Lien pour l’inscription

► Date limite d’inscription : 18 septembre 2021

 

Dans la semaine du 19 septembre 2022, les participant.e.s seront contacté.e.s afin de finaliser leur inscription et confirmer leur présence.

Cette formation peut accueillir un nombre limité de personnes. Les candidatures seront priorisées selon leur éligibilité avec les conditions d’admissions (voir plus bas).

 

Description

Au cours de cette formation de 6 jours, les participant.e.s pourront acquérir tout le savoir et les outils nécessaires afin de développer leur propre projet sonore en apprenant comment faire une bonne prise de son, puis à exporter les prises de son dans un logiciel afin d’en faire le montage et le mixage sonore.

Au cours de la formation, les participant.e.s auront accès à certains microphones, enregistreurs et autres outils de capture sonore, ainsi qu’à des ordinateurs de travail équipé avec le logiciel Pro Tools afin de mettre la théorie en pratique.

 

Conditions d’admission

  • Vous devez prouver que cette formation apportera une amélioration de vos conditions d’emploi, que ce soit en améliorant votre condition d’emploi dans votre secteur d’activités et/ou par l’acquisition de compétences pour votre carrière artistique.
  • Vous devez être artiste, professionnel.le ou demandeur d’emploi du domaine des arts médiatiques résidant sur l’Île de Montréal.
  • Vous devez être disponible pendant toute la durée de la formation et pour toutes les dates de formation.

 

Méthodologie

La formation comprend des heures d’enseignement théorique et pratique en groupe. Les participants ont aussi un accès flexible aux studios de Vidéographe pour des exercices libres sur le logiciel Pro Tools.

 

Lieu : Vidéographe, 4550 rue Garnier, Montréal, QC H2J 3S7

Date et horaire : 7-8 et 14 octobre 2022 de 10h à 17h (incluant une pause dîner de 1h)

Accès : métro – arrêt Mont-Royal; Bus – ligne 27, 45 et 97

ET

Lieu: Local de formation chez PRIM, 2180 Fullum Street, Montréal, QC H2K 3N9

Date et horaire : 21-22 et 28 octobre 2022 de 10h à 17h (incluant une pause dîner de 1h)

Accès : métro – Frontenac ; bus – ligne 24 & 125

 

Prix: 180$ (taxes en sus)

36 heures de cours de groupe

 

La formation sera donnée en français. Veuillez noter que la salle de formation à Vidéographe n’est pas accessible aux fauteuils roulants.

 

Pour tous renseignements additionnels, veuillez contacter :

Mick Sand

(514) 521-2116 (poste 221)

info@videographe.org

 

 BIOGRAPHIE

Bruno Pucella

Détenteur d’une maîtrise sur la musique contemporaine et le son au cinéma, Bruno Pucella possède vingt ans d’expérience en conception sonore et prise de son. En 2020, il remporte l’Iris du meilleur son dans la catégorie documentaire pour le film L’écho d’Istanbul de Giulia Frati dont il a également signé la musique originale. Si le cinéma reste son principal espace de création, il a aussi collaboré sur des créations dans les arts de la scène, les arts médiatiques et la réalité virtuelle. Comme cinéaste, il a scénarisé et réalisé un documentaire ainsi que trois courts-métrages dont le dernier, Davaï, a été présenté dans une douzaine de festivals internationaux. Il termine en ce moment un long métrage documentaire sur la sculptrice Lisette Lemieux financé par le conseil des arts du Canada.

 

 

 

© Après les glaciers, Virginie Laganière et Jean-Maxime Dufresne, 2022

PROGRAMME GRATUIT SUR VITHÉQUE – La Trilogie des Glaciers
Virginie Laganière et Jean-Maxime Dufresne

VITHÈQUE

Gratuit



Avec La trilogie des glaciers, Vidéographe est fier de présenter pour la première fois sur Vithèque le travail des artistes Virginie Laganière et Jean-Maxime Dufresne. Fragile MonumentAlbedo et Après les glaciers font partie d’un corpus d’oeuvres récemment acquis par Vidéographe et qu’il nous tarde de vous partager.

 

Cliquez ici pour accéder au programme [+]

 

En examinant l’évolution de zones glaciaires en Suisse, cette série de trois courts-métrages porte une attention aux rapports complexes que nous entretenons avec les milieux naturels. Elle soulève une réflexion sur des perspectives d’écologies futures, où se conjuguent des états d’hybridité, de vulnérabilité et du sublime.

Point d’arrimage de cette trilogie, le glacier du Rhône, qui culmine à 3600 mètres d’altitude, est devenu depuis la fin du XIXe siècle un objet d’étude scientifique et un important site d’affluence touristique des Alpes suisses. Indice éloquent d’une disparition anticipée, une partie de la zone d’ablation du glacier, sujette à la fonte, est recouverte de mosaïques géotextiles afin de le protéger des radiations solaires. Si ces couvertures réfléchissantes peuvent contribuer à diminuer l’accélération du retrait glaciaire, cette pratique demeure toutefois contestée par le milieu scientifique. Évocateur d’un décor énigmatique, de linceuls ou de refuges temporaires, le déploiement de ces bâches représente une tentative de contrôle anthropique sur le paysage dans un contexte de bouleversements climatiques. Dans un travail immersif de l’image et du son, Fragile Monument explore les échelles de temporalité propres au glacier, à l’eau, à l’environnement minéral et leur entremêlement avec des rythmes humains.

Albédo offre une incursion visuelle dans le travail de terrain de chercheurs en glaciologie de l’ETH à Zurich sur le glacier du Rhône. Ils y déploient des outils techniques afin de produire des relevés dans le cadre d’activités de surveillance du glacier, dont les fissurations et les signes d’affaissement sont tangibles. Ces images s’accompagnent d’une explication scientifique de l’effet albédo : la capacité de réflexion du rayonnement solaire par une surface, pour lequel un indice élevé (associé à des surfaces enneigées) protège la glace de la fonte. Les boucles de rétroaction initiées par les changements climatiques chamboulent dorénavant l’équilibre précaire des glaciers, leur épiderme étant fortement sensible à celles-ci. Observé, étudié et drapé, le glacier du Rhône est présenté comme un hyper-objet climatique, un « quasi-artéfact dont l’aura sublime se rapporte dorénavant au vertige de sa disparition1 ».

Le dernier chapitre de la trilogie, Après les glaciers, présente le point de vue du chercheur scientifique et glaciologue Jean-Baptiste Bosson, qui milite pour la protection des glaciers et des marges glaciaires depuis une perspective écosystémique, dégagée d’un point de vue anthropocentrique. Dans ce film, le regard s’étend à différentes zones alpines en Suisse exposées au retrait glaciaire. À travers ce phénomène, des milieux intouchés émergent sous la glace, suscitant une réflexion sur leur protection comme des havres potentiels de biodiversité. Sur fond de plans macroscopiques de bulles d’air emprisonnées dans la glace, sortes d’archives vivantes donnant à sentir le temps profond du glacier, Bosson affirme que les glaciers constituent des objets sensibles qui nous permettent de mieux saisir l’histoire du climat.

Cette trilogie a été réalisée lors d’un séjour au Programme principal de résidence de La Becque (Suisse) en 2021-2022, avec le généreux soutien du Conseil des arts du Canada et du Conseil des arts et des lettres du Québec. Elle s’inscrit au sein d’un corpus évolutif intitulé La Montagne radieuse, présenté sous forme d’exposition, de photographies et de vidéos, qui explore les imaginaires et interprétations plurielles de la montagne, entre transformations du paysage, manifestations technologiques et vertus thérapeutiques reliées au legs de la modernité en milieu alpin.

« Au-delà de sa prestance monolithique, la montagne se révèle être un objet complexe, dont la portée irradie sur plusieurs plans. Structuré en chapitres interreliés, La Montagne radieuse […] procède par étoilement pour explorer la myriade de facettes anthropiques par lesquelles nous entrons en relation avec la montagne. S’y enchevêtrent la nature, les technologies, l’architecture, l’histoire, l’hydrologie, la géomorphologie, la santé, la spiritualité et le bien-être dans une hétérochronie mêlant des échelles de temps humain, glaciologique et géologique2. »

 

– Comprend des extraits (1 et 2) de l’essai de Gentiane Bélanger, commissaire de l’exposition La Montagne radieuse, Galerie d’art Foreman de l’Université Bishop’s, 2022