Lettre x représentant une icône de fermeture
personnages de loin, paysage, herbe, montagne

© Mario Côté, Les Saisons Sullivan, 2007

Introduction à Adobe Premiere Pro
Avec Pier-Philippe Chevigny

Formation


9-10-16-17-23-24 janvier 2021
En ligne

180$ + taxes



36 heures de cours de groupe

Plan de cours ici

Inscriptions : du 26 octobre au 6 décembre 2020 inclusivement

► Lien pour l’inscription

Dans la semaine du 7 décembre 2020, les participant.e.s seront contacté.e.s afin de finaliser leur inscription et confirmer leur présence.

Cette formation peut accueillir 10 candidat.e.s, les candidatures seront priorisées selon leur éligibilité avec les conditions d’admissions (voir plus bas).

Description 

Au terme de la formation Introduction à Adobe Premiere, qui s’adresse aux débutant.e.s en montage vidéo, les participant.e.s auront une excellente compréhension du fonctionnement du logiciel. Ils et elles auront acquis l’autonomie pour démarrer un nouveau projet, en réaliser le montage et l’exportation. Ils et elles auront également acquis des bases théoriques nécessaires à la compréhension de la vidéo numérique de même que de nombreux conseils utiles à l’efficacité du travail de monteur.euse.

Les étudiant.e.s sont invité.e.s à apporter un projet court (court métrage fiction, documentaire, vidéoclip, captation évènementielle, etc), d’une durée maximale de cinq minutes, sur lequel ils et elles pourront s’exercer pendant la formation. En l’absence d’un tel projet, les étudiant.e.s seront invité.e.s à télécharger un projet test fourni par le formateur.

Conditions d’admission

  • Vous devez prouver que cette formation apportera une amélioration de vos conditions d’emploi, que ce soit en améliorant votre condition d’emploi dans votre secteur d’activités et/ou par l’acquisition de compétences pour votre carrière artistique.
  • Vous devez être artiste, professionnel.le ou demandeur d’emploi du domaine des arts médiatiques résidant sur l’Île de Montréal.
  • Vous devez être disponible pendant toute la durée de la formation et pour toutes les dates de formation.

Ordinateur et logiciel

La formation sera donnée en ligne sur la plateforme Zoom. Les participant.e.s devront avoir sur leur ordinateur une version fonctionnelle et à jour du logiciel Adobe Premiere Pro. Sur demande et sous réserve de disponibilité, des ordinateurs pourront être mis à la disposition pour la durée de la formation.

Lieu : En ligne
Date et horaire : 9-10-16-17-23-24 janvier 2021 de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 16h30
Prix: 180$ + taxes

La formation sera donnée en français.

Pour tous renseignements additionnels, veuillez contacter :
Charlie Carroll-Beauchamp
(514) 521-2116 (poste 221)
info@videographe.org

Pier-Philippe Chevigny

Pier-Philippe Chevigny est un jeune réalisateur, scénariste et monteur québécois. Son parcours diversifié l’a amené à entreprendre une grande variété de projets, du vidéoclip au documentaire en passant par la télévision et la publicité. Alliant mise en scène anxiogène et thématiques réalistes, ses films de fiction partagent un intérêt commun pour divers enjeux sociopolitiques tels que l’immigration et la justice sociale. Depuis les dernières années, ses courts métrages lui ont mérité une attention internationale, que l’on pense à Tala, Vétérane, ou plus récemment Recrue, lancé en 2019 en compétition au prestigieux Festival international du film de Toronto. Pier-Philippe planche actuellement sur le développement de deux projets de longs métrages.

© Après les glaciers, Virginie Laganière et Jean-Maxime Dufresne, 2022

PROGRAMME GRATUIT SUR VITHÉQUE – La Trilogie des Glaciers
Virginie Laganière et Jean-Maxime Dufresne

VITHÈQUE

Gratuit



Avec La trilogie des glaciers, Vidéographe est fier de présenter pour la première fois sur Vithèque le travail des artistes Virginie Laganière et Jean-Maxime Dufresne. Fragile MonumentAlbedo et Après les glaciers font partie d’un corpus d’oeuvres récemment acquis par Vidéographe et qu’il nous tarde de vous partager.

 

Cliquez ici pour accéder au programme [+]

 

En examinant l’évolution de zones glaciaires en Suisse, cette série de trois courts-métrages porte une attention aux rapports complexes que nous entretenons avec les milieux naturels. Elle soulève une réflexion sur des perspectives d’écologies futures, où se conjuguent des états d’hybridité, de vulnérabilité et du sublime.

Point d’arrimage de cette trilogie, le glacier du Rhône, qui culmine à 3600 mètres d’altitude, est devenu depuis la fin du XIXe siècle un objet d’étude scientifique et un important site d’affluence touristique des Alpes suisses. Indice éloquent d’une disparition anticipée, une partie de la zone d’ablation du glacier, sujette à la fonte, est recouverte de mosaïques géotextiles afin de le protéger des radiations solaires. Si ces couvertures réfléchissantes peuvent contribuer à diminuer l’accélération du retrait glaciaire, cette pratique demeure toutefois contestée par le milieu scientifique. Évocateur d’un décor énigmatique, de linceuls ou de refuges temporaires, le déploiement de ces bâches représente une tentative de contrôle anthropique sur le paysage dans un contexte de bouleversements climatiques. Dans un travail immersif de l’image et du son, Fragile Monument explore les échelles de temporalité propres au glacier, à l’eau, à l’environnement minéral et leur entremêlement avec des rythmes humains.

Albédo offre une incursion visuelle dans le travail de terrain de chercheurs en glaciologie de l’ETH à Zurich sur le glacier du Rhône. Ils y déploient des outils techniques afin de produire des relevés dans le cadre d’activités de surveillance du glacier, dont les fissurations et les signes d’affaissement sont tangibles. Ces images s’accompagnent d’une explication scientifique de l’effet albédo : la capacité de réflexion du rayonnement solaire par une surface, pour lequel un indice élevé (associé à des surfaces enneigées) protège la glace de la fonte. Les boucles de rétroaction initiées par les changements climatiques chamboulent dorénavant l’équilibre précaire des glaciers, leur épiderme étant fortement sensible à celles-ci. Observé, étudié et drapé, le glacier du Rhône est présenté comme un hyper-objet climatique, un « quasi-artéfact dont l’aura sublime se rapporte dorénavant au vertige de sa disparition1 ».

Le dernier chapitre de la trilogie, Après les glaciers, présente le point de vue du chercheur scientifique et glaciologue Jean-Baptiste Bosson, qui milite pour la protection des glaciers et des marges glaciaires depuis une perspective écosystémique, dégagée d’un point de vue anthropocentrique. Dans ce film, le regard s’étend à différentes zones alpines en Suisse exposées au retrait glaciaire. À travers ce phénomène, des milieux intouchés émergent sous la glace, suscitant une réflexion sur leur protection comme des havres potentiels de biodiversité. Sur fond de plans macroscopiques de bulles d’air emprisonnées dans la glace, sortes d’archives vivantes donnant à sentir le temps profond du glacier, Bosson affirme que les glaciers constituent des objets sensibles qui nous permettent de mieux saisir l’histoire du climat.

Cette trilogie a été réalisée lors d’un séjour au Programme principal de résidence de La Becque (Suisse) en 2021-2022, avec le généreux soutien du Conseil des arts du Canada et du Conseil des arts et des lettres du Québec. Elle s’inscrit au sein d’un corpus évolutif intitulé La Montagne radieuse, présenté sous forme d’exposition, de photographies et de vidéos, qui explore les imaginaires et interprétations plurielles de la montagne, entre transformations du paysage, manifestations technologiques et vertus thérapeutiques reliées au legs de la modernité en milieu alpin.

« Au-delà de sa prestance monolithique, la montagne se révèle être un objet complexe, dont la portée irradie sur plusieurs plans. Structuré en chapitres interreliés, La Montagne radieuse […] procède par étoilement pour explorer la myriade de facettes anthropiques par lesquelles nous entrons en relation avec la montagne. S’y enchevêtrent la nature, les technologies, l’architecture, l’histoire, l’hydrologie, la géomorphologie, la santé, la spiritualité et le bien-être dans une hétérochronie mêlant des échelles de temps humain, glaciologique et géologique2. »

 

– Comprend des extraits (1 et 2) de l’essai de Gentiane Bélanger, commissaire de l’exposition La Montagne radieuse, Galerie d’art Foreman de l’Université Bishop’s, 2022