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Toujours, ensemble !

campagne de financement

24 octobre - 31 décembre 2019



Depuis 1971, Vidéographe est un centre d’artistes foisonnant où se rassemblent, expérimentent, s’entraident et se forment des artistes de générations et d’horizons variés. Engagé.e.s et plein.e.s d’audace, vous avez été nombreux et nombreuses, membres, ami.e.s, partenaires, à forger sa vision et ses valeurs. Nous tenons à vous remercier chaleureusement de contribuer ainsi à son développement et à la vitalité de sa communauté. Vidéographe, c’est une histoire que nous sommes extrêmement fiers et fières de partager avec vous.

Depuis bientôt 50 ans, le Centre se démarque par son leadership, son esprit de collaboration, sa capacité à pressentir et à s’adapter aux changements de son milieu pour toujours mieux soutenir les artistes.

C’est ainsi que nous avons développé, dans les dernières années, de nouvelles approches pour faire rayonner les œuvres des 800 artistes que nous distribuons. De nouveaux programmes de résidences ont été mis sur pied pour soutenir la recherche et la création, de même que des programmes de médiation pour partager notre passion avec les adolescent.e.s et les jeunes adultes.

Dans la prochaine année, notre nouvelle édition de publications numériques célébrera le travail des artistes et nous rendrons hommage aux acteurs incontournables de l’image en mouvement.

Pour continuer à mener avec passion notre mission, nous avons besoin de vous. Votre soutien est à la fois la preuve de votre engagement renouvelé à nos côtés et du partage de nos valeurs. Nous acceptons les dons par chèque, carte débit, crédit et paypal, en argent comptant ou encore en ligne via Canadon. Vidéographe est reconnu comme organisme de charité. Des reçus d’impôt seront ainsi remis pour tous les dons de plus de 20$.

 

 

 

Toujours, ensemble ! C’est une invitation à renouveler votre engagement envers Vidéographe afin que les prochaines années soient tout aussi inspirantes et visionnaires que celles que nous avons partagées. Nous espérons que vous pourrez participer à cette campagne et ainsi contribuer à la réalisation de nos ambitieux objectifs entièrement fondés sur l’accompagnement des artistes et l’amour de l’image en mouvement.

Pour que notre communauté vibre encore, pour longtemps.

 

Pour toutes informations, n’hésitez pas à nous contacter
via l’événement Facebook
► par courriel à info@videographe.org
► par téléphone au (514) 521-2116 ext. 221

Vidéographe est un organisme de bienfaisance enregistré et reconnu par l’Agence du Revenu du Canada (105531255RR0001)

Chacun de vos dons sera publié dans nos communications et sur notre site internet, sauf si vous souhaitez garder l’anonymat.

 

© Après les glaciers, Virginie Laganière et Jean-Maxime Dufresne, 2022

PROGRAMME GRATUIT SUR VITHÉQUE – La Trilogie des Glaciers
Virginie Laganière et Jean-Maxime Dufresne

VITHÈQUE

Gratuit



Avec La trilogie des glaciers, Vidéographe est fier de présenter pour la première fois sur Vithèque le travail des artistes Virginie Laganière et Jean-Maxime Dufresne. Fragile MonumentAlbedo et Après les glaciers font partie d’un corpus d’oeuvres récemment acquis par Vidéographe et qu’il nous tarde de vous partager.

 

Cliquez ici pour accéder au programme [+]

 

En examinant l’évolution de zones glaciaires en Suisse, cette série de trois courts-métrages porte une attention aux rapports complexes que nous entretenons avec les milieux naturels. Elle soulève une réflexion sur des perspectives d’écologies futures, où se conjuguent des états d’hybridité, de vulnérabilité et du sublime.

Point d’arrimage de cette trilogie, le glacier du Rhône, qui culmine à 3600 mètres d’altitude, est devenu depuis la fin du XIXe siècle un objet d’étude scientifique et un important site d’affluence touristique des Alpes suisses. Indice éloquent d’une disparition anticipée, une partie de la zone d’ablation du glacier, sujette à la fonte, est recouverte de mosaïques géotextiles afin de le protéger des radiations solaires. Si ces couvertures réfléchissantes peuvent contribuer à diminuer l’accélération du retrait glaciaire, cette pratique demeure toutefois contestée par le milieu scientifique. Évocateur d’un décor énigmatique, de linceuls ou de refuges temporaires, le déploiement de ces bâches représente une tentative de contrôle anthropique sur le paysage dans un contexte de bouleversements climatiques. Dans un travail immersif de l’image et du son, Fragile Monument explore les échelles de temporalité propres au glacier, à l’eau, à l’environnement minéral et leur entremêlement avec des rythmes humains.

Albédo offre une incursion visuelle dans le travail de terrain de chercheurs en glaciologie de l’ETH à Zurich sur le glacier du Rhône. Ils y déploient des outils techniques afin de produire des relevés dans le cadre d’activités de surveillance du glacier, dont les fissurations et les signes d’affaissement sont tangibles. Ces images s’accompagnent d’une explication scientifique de l’effet albédo : la capacité de réflexion du rayonnement solaire par une surface, pour lequel un indice élevé (associé à des surfaces enneigées) protège la glace de la fonte. Les boucles de rétroaction initiées par les changements climatiques chamboulent dorénavant l’équilibre précaire des glaciers, leur épiderme étant fortement sensible à celles-ci. Observé, étudié et drapé, le glacier du Rhône est présenté comme un hyper-objet climatique, un « quasi-artéfact dont l’aura sublime se rapporte dorénavant au vertige de sa disparition1 ».

Le dernier chapitre de la trilogie, Après les glaciers, présente le point de vue du chercheur scientifique et glaciologue Jean-Baptiste Bosson, qui milite pour la protection des glaciers et des marges glaciaires depuis une perspective écosystémique, dégagée d’un point de vue anthropocentrique. Dans ce film, le regard s’étend à différentes zones alpines en Suisse exposées au retrait glaciaire. À travers ce phénomène, des milieux intouchés émergent sous la glace, suscitant une réflexion sur leur protection comme des havres potentiels de biodiversité. Sur fond de plans macroscopiques de bulles d’air emprisonnées dans la glace, sortes d’archives vivantes donnant à sentir le temps profond du glacier, Bosson affirme que les glaciers constituent des objets sensibles qui nous permettent de mieux saisir l’histoire du climat.

Cette trilogie a été réalisée lors d’un séjour au Programme principal de résidence de La Becque (Suisse) en 2021-2022, avec le généreux soutien du Conseil des arts du Canada et du Conseil des arts et des lettres du Québec. Elle s’inscrit au sein d’un corpus évolutif intitulé La Montagne radieuse, présenté sous forme d’exposition, de photographies et de vidéos, qui explore les imaginaires et interprétations plurielles de la montagne, entre transformations du paysage, manifestations technologiques et vertus thérapeutiques reliées au legs de la modernité en milieu alpin.

« Au-delà de sa prestance monolithique, la montagne se révèle être un objet complexe, dont la portée irradie sur plusieurs plans. Structuré en chapitres interreliés, La Montagne radieuse […] procède par étoilement pour explorer la myriade de facettes anthropiques par lesquelles nous entrons en relation avec la montagne. S’y enchevêtrent la nature, les technologies, l’architecture, l’histoire, l’hydrologie, la géomorphologie, la santé, la spiritualité et le bien-être dans une hétérochronie mêlant des échelles de temps humain, glaciologique et géologique2. »

 

– Comprend des extraits (1 et 2) de l’essai de Gentiane Bélanger, commissaire de l’exposition La Montagne radieuse, Galerie d’art Foreman de l’Université Bishop’s, 2022