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Adjoint.e du développement financier

Offre d'emploi

Date limite prolongée : 19 août 2019



Entrée en poste : 26 août 2019

Fondé en 1971, Vidéographe est un centre d’artistes voué à la recherche et à la diffusion de l’image en mouvement. Ceci comprend les expérimentations en art vidéo, animation, arts numériques, installation, essai, documentaire, vidéo danse et fiction. Nos actions concernent les œuvres actuelles autant que les œuvres historiques dont nous favorisons la reconnaissance et la compréhension.

Vidéographe reconnaît la richesse de la diversité culturelle, sexuelle, identitaire et linguistique québécoise. Nous encourageons ainsi les personnes issues de groupes traditionnellement sous-représentés, de minorités ou de groupes marginalisés à soumettre leur candidature.

 

Sommaire de la fonction

Vidéographe réalisera, à l’automne 2019, une campagne de collecte de fonds auprès des entreprises et de donateurs particuliers pour financer ses activités. L’adjoint.e du développement financier sera responsable de la sollicitation auprès de donateurs, verra à la recherche de nouveaux partenaires et commanditaires et organisera une campagne de sollicitation auprès de donateurs privés.

Vidéographe est un milieu de travail qui place la collaboration, l’équité et le respect au cœur de son fonctionnement. L’adjoint.e du développement financier relève de la direction générale et travaille en étroite collaboration avec l’ensemble de l’équipe.

 

Tâches

  • Faire des demandes de financement et rapports auprès des entreprises partenaires.
  • Identifier et solliciter de nouvelles entreprises et fondations.
  • Coordonner une stratégie visant à demander et recueillir les dons particuliers.
  • Assurer la réalisation du plan de reconnaissance en place.
  • Mettre à jour et enrichir la liste de donateurs.trices et donateurs.trices potentiels.
  • Organiser les rencontres du comité de financement.
  • Coordonner les aspects administratifs de la collecte de fonds.
  • Produire des lettres de sollicitation et de remerciements.
  • Évaluer les résultats de la campagne.
  • Soutenir la direction avec les demandes et rapports de subvention.

Exigences

  • Formation collégiale ou universitaire en gestion d’organisme, développement philanthropique, marketing, communications ou tout autre domaine pertinent.
  • Expérience de travail en gestion de partenariats et de commandites, développement financier, marketing ou tout autre emploi pertinent.
  • Connaissance des arts médiatiques indépendants au Québec et au Canada un atout.
  • Connaissance des tendances actuelles dans le domaine.
  • Aisance en informatique et avec les bases de données.
  • Maîtrise du français et de l’anglais, parlé et écrit.
  • Grande capacité à travailler en équipe.
  • Grand sens de l’organisation, autonomie, initiative et entregent.

 

Conditions d’embauche :

  • Obligatoire : Les candidat(e)s doivent être admissibles à une subvention salariale d’Emploi Québec et détenir une lettre énonçant leur admissibilité.
  • Lieu de travail : 4550, rue Garnier, Montréal, QC H2J 3S7.
  • Horaire et salaire : à discuter
  • Durée de l’emploi : 30 semaines
  • Entrée en poste : 26 août 2019

Date limite (prolongée) pour soumettre votre candidature : 19 août 2019

Envoyez votre curriculum vitae, votre lettre de présentation et votre lettre d’admissibilité pour une subvention salariale Emploi-Québec à info@videographe.org avant le 19 août

Nous remercions chaleureusement toutes les personnes intéressées. Seul.e.s les candidat.e.s retenu.e.s pour une entrevue seront contacté.e.s.

 

© Après les glaciers, Virginie Laganière et Jean-Maxime Dufresne, 2022

PROGRAMME GRATUIT SUR VITHÉQUE – La Trilogie des Glaciers
Virginie Laganière et Jean-Maxime Dufresne

VITHÈQUE

Gratuit



Avec La trilogie des glaciers, Vidéographe est fier de présenter pour la première fois sur Vithèque le travail des artistes Virginie Laganière et Jean-Maxime Dufresne. Fragile MonumentAlbedo et Après les glaciers font partie d’un corpus d’oeuvres récemment acquis par Vidéographe et qu’il nous tarde de vous partager.

 

Cliquez ici pour accéder au programme [+]

 

En examinant l’évolution de zones glaciaires en Suisse, cette série de trois courts-métrages porte une attention aux rapports complexes que nous entretenons avec les milieux naturels. Elle soulève une réflexion sur des perspectives d’écologies futures, où se conjuguent des états d’hybridité, de vulnérabilité et du sublime.

Point d’arrimage de cette trilogie, le glacier du Rhône, qui culmine à 3600 mètres d’altitude, est devenu depuis la fin du XIXe siècle un objet d’étude scientifique et un important site d’affluence touristique des Alpes suisses. Indice éloquent d’une disparition anticipée, une partie de la zone d’ablation du glacier, sujette à la fonte, est recouverte de mosaïques géotextiles afin de le protéger des radiations solaires. Si ces couvertures réfléchissantes peuvent contribuer à diminuer l’accélération du retrait glaciaire, cette pratique demeure toutefois contestée par le milieu scientifique. Évocateur d’un décor énigmatique, de linceuls ou de refuges temporaires, le déploiement de ces bâches représente une tentative de contrôle anthropique sur le paysage dans un contexte de bouleversements climatiques. Dans un travail immersif de l’image et du son, Fragile Monument explore les échelles de temporalité propres au glacier, à l’eau, à l’environnement minéral et leur entremêlement avec des rythmes humains.

Albédo offre une incursion visuelle dans le travail de terrain de chercheurs en glaciologie de l’ETH à Zurich sur le glacier du Rhône. Ils y déploient des outils techniques afin de produire des relevés dans le cadre d’activités de surveillance du glacier, dont les fissurations et les signes d’affaissement sont tangibles. Ces images s’accompagnent d’une explication scientifique de l’effet albédo : la capacité de réflexion du rayonnement solaire par une surface, pour lequel un indice élevé (associé à des surfaces enneigées) protège la glace de la fonte. Les boucles de rétroaction initiées par les changements climatiques chamboulent dorénavant l’équilibre précaire des glaciers, leur épiderme étant fortement sensible à celles-ci. Observé, étudié et drapé, le glacier du Rhône est présenté comme un hyper-objet climatique, un « quasi-artéfact dont l’aura sublime se rapporte dorénavant au vertige de sa disparition1 ».

Le dernier chapitre de la trilogie, Après les glaciers, présente le point de vue du chercheur scientifique et glaciologue Jean-Baptiste Bosson, qui milite pour la protection des glaciers et des marges glaciaires depuis une perspective écosystémique, dégagée d’un point de vue anthropocentrique. Dans ce film, le regard s’étend à différentes zones alpines en Suisse exposées au retrait glaciaire. À travers ce phénomène, des milieux intouchés émergent sous la glace, suscitant une réflexion sur leur protection comme des havres potentiels de biodiversité. Sur fond de plans macroscopiques de bulles d’air emprisonnées dans la glace, sortes d’archives vivantes donnant à sentir le temps profond du glacier, Bosson affirme que les glaciers constituent des objets sensibles qui nous permettent de mieux saisir l’histoire du climat.

Cette trilogie a été réalisée lors d’un séjour au Programme principal de résidence de La Becque (Suisse) en 2021-2022, avec le généreux soutien du Conseil des arts du Canada et du Conseil des arts et des lettres du Québec. Elle s’inscrit au sein d’un corpus évolutif intitulé La Montagne radieuse, présenté sous forme d’exposition, de photographies et de vidéos, qui explore les imaginaires et interprétations plurielles de la montagne, entre transformations du paysage, manifestations technologiques et vertus thérapeutiques reliées au legs de la modernité en milieu alpin.

« Au-delà de sa prestance monolithique, la montagne se révèle être un objet complexe, dont la portée irradie sur plusieurs plans. Structuré en chapitres interreliés, La Montagne radieuse […] procède par étoilement pour explorer la myriade de facettes anthropiques par lesquelles nous entrons en relation avec la montagne. S’y enchevêtrent la nature, les technologies, l’architecture, l’histoire, l’hydrologie, la géomorphologie, la santé, la spiritualité et le bien-être dans une hétérochronie mêlant des échelles de temps humain, glaciologique et géologique2. »

 

– Comprend des extraits (1 et 2) de l’essai de Gentiane Bélanger, commissaire de l’exposition La Montagne radieuse, Galerie d’art Foreman de l’Université Bishop’s, 2022