Lettre x représentant une icône de fermeture
salle de projection dans le noir

© Kim Kielhofner, Reading Patterns, 2017

Kim Kielhofner
All the images

LUX
Résidence de création et diffusion

Novembre 2019 - décembre 2020



Main Film, OBORO, PRIM et Vidéographe sont heureux d’accueillir Kim Kielhofner pour la résidence LUX. Dans le cadre de cette résidence, Kim Kielhofner se propose de travailler sur une vidéo à deux canaux qui abordera la fiction spéculative – ou science-fiction. À partir de différents textes, elle se penchera sur les tropes et référents visuels du futur tels qu’ils sont représentés à travers divers médias. Elle s’intéresse plus particulièrement à l’idée de la vie comme simulacre, à ce que signifie d’expérimenter la liberté et à la simultanéité du temps.

Kim Kielhofner travaille avec le dessin, l’écriture et l’image en mouvement à travers la collection, le collage et la narration. Elle a créé de nombreuses vidéos dans lesquelles elle recontextualise des documents d’archives ou trouvés. Cette technique incarne un processus par lequel elle examine son environnement et navigue parmi les discours qui y sont tissés.

Par la vidéo, l’artiste utilise ces discours pour étudier plus spécifiquement leurs implications historiques dans notre compréhension des récits, dans la façon dont nous nous en souvenons et dans la manière dont nous nous y situons. Ses œuvres rassemblent des techniques et des images provenant de divers espaces culturels, du cinéma à la vidéo sur Internet, en passant par le film amateur, que l’artiste assemble sous des formes narratives. La narration ponctue, ou encore, lie l’image et le son. Kim Kielhofner utilise le minutage, le rythme et la qualité de l’image pour faire jouer son et image afin d’élargir l’espace et de créer une superposition d’histoires et de significations.

Les œuvres récentes de Kim Kielhofner sont basés sur la recherche et la reconstitution de moments tirés du cinéma et de la littérature. Elle utilise des documents sources dispersés à travers différents temps et thèmes et crée une constellation de connexions et de couches entre ces derniers. Kim Kielhofner s’intéresse aux possibilités de transformation qui occurrent dans la répétition d’un texte. En plaçant des éléments dans des contextes incongrus et en créant une disposition décalée des images et des textes, elle découvre les mécanismes qui ont présidé à la constitution de ces textes. Ainsi émerge la possibilité de nouvelles voies et connexions ainsi qu’une compréhension différente de la façon dont nous sommes nous-mêmes les acteurs de ces textes.

 

Biographie
Kim Kielhofner est une artiste qui travaille à Montréal. Elle est connue pour ses vidéos, ses dessins et ses livres. Elle est titulaire d’une maîtrise en beaux-arts du Central Saint Martins College of Art et Design (Londres, 2010) et d’un baccalauréat en Studio Art de l’Université Concordia (Montréal, 2007). En 2013, elle a remporté le prix Charles Patcher pour les artistes émergents de la Fondation Hnatyshyn. Son travail a été présenté à l’international dans plusieurs festivals et expositions. Elle a eu des expositions individuelles à VOX (Montréal, 2015), Sporobole (Sherbrooke, 2017), LUX (Londres, 2017) et Dazibao (Montréal, 2017). Giantpixie.com

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© Post-partum, Marie-Josée Saint-Pierre, 2004

vidéo-club : Premières œuvres

PROGRAMMATION

29 avril 2025 - 19 h
Cinéma Moderne



Vidéographe convie les cinéphiles à une soirée de projection et d’échanges autour de Premières œuvres, un programme rassemblant les premiers courts métrages d’artistes reconnu·e·s dans le milieu du cinéma et de la vidéo. L’événement sera suivi d’une discussion en présence de plusieurs cinéastes invité·e·s, dont Chloé Leriche, Marie-Josée Saint-Pierre, Anne Émond, Alexa-Jeanne Dubé et Étienne Lacelle.

À travers la programmation de ces neuf films réalisés entre 1988 et 2019, Vidéographe célèbre l’importance de l’audace et de l’expérimentation dans le parcours de plusieurs voix singulières du cinéma québécois et canadien. De la fiction à l’animation en passant par le documentaire, ces courts métrages témoignent d’une prise de risque assumée que ce soit par la forme, les thématiques abordées, les moyens de production ou les technologies utilisées.

 

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PROGRAMME 

  • Once You’ve Shot the Gun, You Can’t Stop the Bullet, Jayce Salloum, 7 min 13 s, 1988
  • The Bridge, Karl Lemieux, 3 min 30 s, 1998
  • L’homme et la fenêtre, Chloé Leriche, 2 min 30 s, 2001
  • Post-partum, Marie-Josée Saint-Pierre, 10 min, 2004
  • Juillet, Anne Émond, 9 min 58 s, 2006
  • Parallèle Nord, Félix Dufour-Laperrière, 6 min 48 s, 2012
  • Tengri, Alisi Telengut, 5 min 34 s, 2012
  • Scopique, Alexa-Jeanne Dubé, 12 min 6 s, 2017
  • En el tumulto de la calle, Étienne Lacelle, 5 min 50 s, 2019