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La photo d'un visage

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Membres honoraires

Le Conseil d’administration et toute l’équipe de Vidéographe rend hommage à celle et ceux qui ont été à l’origine de notre centre et qui ont participé à sa création et à son rayonnement, il y a déjà plus de 50 ans.

Charles Binamé

Charles Binamé

Après avoir travaillé avec le documentaire et la publicité, Charles Binamé se consacre principalement, à partir des années 90, à la réalisation de longs métrages et de séries de fiction. On lui doit un grand nombre d’œuvres marquantes au Québec, pensons notamment aux séries Blanche et Marguerite Volant, à la trilogie urbaine Eldorado, Le Cœur au poing et La Beauté de Pandore, aux explorations des figures imaginées et réelles du Québec avec Un homme et son péché qui a battu des records d’assistance et Maurice Richard qui s’est mérité 9 prix Génie, dont celui de la meilleure réalisation, Le piège américain ainsi que des documentaires portant sur les artistes Pierre Gauvreau, Denis Vanier et Gilles Carles. En 2001, retour au documentaire avec Gauvreau (prix Jutra du meilleur documentaire en 2005). Il réalise Hunt for Justice (Gemini 2006 : Meilleur film), les mini-séries H20 et Trojan Horse. En 2007, il tourne Le piège américain, mettant en vedette Rémy Girard dans la peau du célèbre criminel, Lucien Rivard. Ses films et séries, maintes fois primés, sont présentés dans de prestigieux festivals internationaux). En 2014, paraît son plus récent long-métrage, le thriller Elephant Song.


Ses films et séries, ont été maintes fois primés, et sont présentés dans de prestigieux festivals internationaux. En mai 2019, on pourra voir sa mise en scène de l’opéra Carmen à l’Opéra de Montréal.

En 1971, avec Vidéographe, Charles Binamé est le premier utilisateur des équipements de Vidéographe. Il réalise Réaction 26, une vidéo expérimentale qui combine le feedback et la prise de vue réelle dans un montage qui pourrait faire penser à un ballet surréaliste, et Bobo-Z-Arts une série d’entrevues avec des artistes au sujet du contexte artistique de l’époque où apparaît de nouvelles associations d’artistes professionnels.

PRIX ET MENTIONS

2015 – Meilleure réalisation – Prix de la Guilde canadienne des réalisateurs, meilleure réalisation et prix Écrans Canadiens, meilleure adaptation pour The Elephant Song

2007 Prix du Krasnogorski International Sport Film Festival (Russie), meilleur film et Grand Prix du Jury pour Maurice Richard

2007 Génie, 9 prix dont Meilleure réalisation pour Maurice Richard

2007 Meilleure direction photo (Pierre Gill) au Milan International Film Festival pour Maurice Richard

2007 Prix Spécial du Jury « Meilleur Film » et prix du Public au Palm Beach International Film Festival pour Maurice Richard

2007 Meilleur film canadien du Vancouver Film Critics Cirlcle pour Maurice Richard

2006 – Jutra, Meilleur film et Meilleure réalisation pour Maurice Richard

2006 – Totem d’or Hommage au Festival du Film de l’Outaouais pour Maurice Richard

2006 – Gémeaux du Meilleur film et Meilleure réalisation pour Gilles Carle ou l’indomptable imaginaire

2006 – Jutra du meilleur documentaire pour Gilles Carle ou l’indomptable imaginaire

2006 – Gemini, meilleur téléfilm pour Hunt for Justice (Combat pour la justice)

2006 – FIPA d’or Meilleure actrice pour Hunt for Justice

2006 – Coup de cœur à l’Orinda Film Festival de San Francisco pour Hunt for Justice

2005 – Prix de la réalisation d’équipe pour un telefilm ou une mini-série aux Director’s Guild of Canada Awards pour H20

2003 – 6 Jutra dont Meilleur acteur, Meilleure actrice et Billet d’Or pour Séraphin, un homme et son péché

2003 – Génie, Bobine d’Or pour Séraphin, un homme et son péché

2003 – Gémeaux de la Meilleure réalisation : Documentaire, Affaires publiques, Biographie pour Gauvreau ou l’obligation de la liberté

1998 – Crystal Globe pour le Meilleur film et Best Director au Festival International de Karlovy Vary pour Le cœur au poing

1998 – Meilleur Scénario canadien au Festival international du Film de Vancouver pour Le cœur au poing

1996 – FIPA d’argent, Meilleure série dramatique au Festival International de programmes Audiovisuels de Biarritz pour Marguerite Volant

1996 – Gémeaux, 4 prix dont Meilleure réalisation pour Marguerite Volant

1996 – Mention Spéciale de la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes pour Eldorado

1996 – Mention spéciale du CICAE (Confédération internationale des cinémas d’art et d’essai européens) pour Eldorado

1996 – Prix Jacques-Bouchard pour le Meilleur travail de réalisation de l’année en publicité

1994 – FIPA d’or, Meilleure série dramatique au festival international de programmes Audiovisuels de Biarritz pour Blanche

1994 – Médaille d’or de la meilleure série dramatique au Series International Film and Video Festival (NYC) pour Blanche

1994 – Gémeaux, 7 Prix dont Meilleure réalisation : série dramatique pour Blanche

 

Crédit photo : © Lara Binamé

Jean-Pierre Boyer

Jean-Pierre Boyer

Pionnier québécois de la vidéo expérimentale et inventeur du Boyétizeur anamorphique (1974), Jean-Pierre Boyer est professeur associé à l’École des médias de l’UQÀM où il a enseigné plus de vingt ans. Comme chercheur et co-fondateur du Centre de recherche en imagerie populaire (CRIP-UQÀM), il s’intéresse également à la production iconographique et discursive des mouvements sociaux tant au Québec qu’ailleurs dans le monde. Comme artiste-citoyen, il a réalisé plusieurs œuvres en vidéographie expérimentale et documentaire (1972-2002), s’est engagé dans la défense des prisonniers politiques et des libertés civiles au Québec (Mémoire d’octobre, 1979), et a réalisé une vidéosculpture interactive intitulée Totem d’humanité (2002). Une rétrospective de ses œuvres a été présentée à la Cinémathèque québécoise à l’automne 2013.


Jean-Pierre Boyer a également rédigé et participé à plusieurs publications. Son ouvrage le plus récent, C’est pas parce qu’ils sont nombreux à avoir tort qu’ils ont raison ! : 12 923 citations pour aiguiser l’esprit critique a été lancé le 30 octobre 2018 à la librairie le Port de tête.

Boyer a utilisé les équipements de Vidéographe pour le montage de plusieurs de ses œuvres et a siégé sur le conseil d’administration à la fin des années 90.

PRIX ET MENTIONS
1990 – Grand Prize for Excellence, for the publication of the thematic photography magazine Ciel Variable, Association of Quebec Publishers and Cultural Periodicals, Montréal

Michel Cartier

Michel Cartier

Au cours des années 1970, Michel Cartier travaille à la télévision comme chorégraphe et réalisateur. Il a été le directeur de l’Ensemble national des Feux-follets et a, à ce titre, chorégraphié les cérémonies de Terre des Hommes en 1967 et les cérémonies d’ouverture et de fermeture des Jeux olympiques de 1976 à Montréal.


Il a enseigné la télévision et le multimédia au département des communications de l’UQÀM de 1975 à 1997. Durant les années 1980, il fut un pionnier de la micro-informatique, vice-président de la fondation Éducation Apple et directeur du laboratoire de télématique à l’UQÀM. Il a participé à l’implantation des réseaux Platon, Télidon et Internet et a exploré la formation à distance, le e-gouvernement, l’édition électronique et la création d’une nouvelle écriture médiatique.

En 1990, il fonde le RVTI (Réseau de veille sur les technologies d’information), qui est devenu depuis le réseau ConstellationW ; il est également consultant auprès de diverses institutions et gouvernements dans différents pays dans le domaine des nouvelles technologies de l’information et de la communication et de leurs impacts sur la langue et la culture.

Michel Cartier a publié un grand nombre d’ouvrage et d’articles et s’est mérité de nombreux prix au courant de sa carrière dont la Médaille de l’Assemblée nationale du Gouvernement du Québec.

Michel Cartier fut membre du premier conseil d’administration de Vidéographe et est un signataire des lettres patentes en 1973.

PRIX ET MENTIONS
. Médaille de l’Assemblée nationale du Gouvernement du Québec
. Prix Louis-Philippe-Beaudoin (Institut des arts graphiques)
. Médaille du Commonwealth (Jeux du Commonwealth)
. Médaille du Gouvernement mexicain (chorégraphies – Jeux olympiques)
. Médaille de la Francophonie – ACCT (Sommet de Niamey)
. Prix Boomerang-Hommage (Industrie québécoise du Multimédia)
. Prix hommage de l’industrie numérique du Québec (Webcom)

Pierre Devroede

Pierre Devroede

Vidéographe a ouvert ses portes à l’automne 1971 dans un ancien magasin et entrepôt de fourrures sur la rue St-Denis, juste en face des locaux de « Mainmise », une revue qui symbolisait la contre-culture des années 70 au Québec.

Pierre Devroede a travaillé à Vidéographe dès ses débuts en 1971. Il a participé à la conception du vidéothéâtre et supervisait les visionnements des « vidéogrammes » qui parfois donnaient lieu à des discussions dans le vidéothéâtre. Il veillait à la distribution des copies de « vidéogrammes »  pour les télévisions communautaires, les groupes de citoyens et les institutions d’enseignement.

Il gardait également contact avec les télévisions communautaires et organisait avec ces dernières des expériences de Sélecto-TV, une expérience d’interaction avec les téléspectateurs. Nommée Sélectovision, cette initiative novatrice permettait aux abonné.e.s du câble de choisir parmi les titres de Vidéographe ceux qu’ils ou elles désiraient regarder sur leur téléviseur.

Vidéographe étant un pionner de démocratisation des moyens de production et de diffusion, le personnel du Vidéographe devait répondre aux demandes d’information et de formation venant de groupes communautaires et d’institutions d’enseignement, tant au Québec qu’à l’étranger. Il faut se souvenir que dans les années soixante-dix, les Centres d’audio-visuel dans les CÉGEP étaient en plein essor et, conséquemment, peu d’enseignants savaient quoi faire avec ces nouvelles technologies.

Pierre Devroede a poursuivi sa carrière pendant plus de trente ans à la télévision de Radio-Canada.  Il a travaillé comme journaliste et réalisateur aux émissions Ce Soir, Le Point, Zone Libre, Découverte et La facture.

Voici quelques-uns des reportages auxquels il a travaillé :

. À l’émission Ce Soir, il a couvert les actualités régionales et nationales.

  • . Il a produit plusieurs reportages dans différentes communautés autochtones au Québec et dans le Nord canadien.
  • . En 1985, il était à la frontière entre les deux Corées lors des premières retrouvailles des familles séparées par la guerre.
  • . Il a également réalisé des reportages dans quelques pays d’Afrique sur divers sujet, notamment le Noma, une maladie qui défigure des enfants au Niger, enfants que des médecins suisses opèrent pour éviter qu’ils soient rejetés de leur communauté.
  • . En République démocratique du Congo, il a réalisé un reportage avec Jean-Michel Leprince sur les conditions de vie misérables des mineurs qui récoltent le coltan, un métal essentiel utilisé dans nos téléphones cellulaires.
  • . En Amérique latine, il a couvert le SOMMET DE LA TERRE (1992)avec Michaëlle Jean , premier sommet international sur les changements climatiques qui se tenait à Rio au Brésil.
  • . Il a aussi couvert avec Jean-Michel Leprince et Francine Bastien, dans le sud du Mexique, le soulèvement de l’armée zapatiste et la révolte des autochtones du Chiapas.
  • . Également au Mexique, avec Jean-Michel Leprince, il a réalisé un reportage sur la lutte contre la corruption dans un pays où souvent les forces de l’ordre font partie du problème.

PRIX ET MENTIONS

1991 – Prix Judith Jasmin pour une série de trois reportages sur la violence conjugale, « DRAMES FAMILIAUX», diffusée à l’émission Le Point.

2007 – Prix « NEW YORK FESTIVALS, WORLD MEDAL  » dans la catégorie HEALTH / MEDICAL INFORMATION pour la réalisation d’un reportage à l’émission « Découverte  sur un médicament miracle, le Vioxx,  qui a fait la fortune de la multinationale pharmaceutique Merck et qui a été retiré du marché après qu’il eut été prouvé qu’il pouvait causer de graves problèmes cardio-vasculaires. (THE RISE AND FALL OF A MIRACLE DRUG.)

Robert Forget

Robert Forget

Né en 1938, Robert Forget étudie en biologie et en physiologie. Il réalise des films éducatifs en 8mm dans les années 1960, dont l’un qui lui vaudra de rencontrer Norman McLaren. Il entre à l’Office national du film du Canada (ONF) en 1965 comme directeur de la section des films éducationnels en biologie. Il y participe au Groupe de recherches sociales, avec entre autres Maurice Bulbulian, Fernand Dansereau et Michel Régnier, où se développe l’idée d’un cinéma participatif. C’est dans cette optique qu’il s’intéresse à la vidéo au tournant des années 1970. Il est alors l’initiateur du projet de Vidéographe, qui prend vie en 1971. Il en sera le directeur et l’un des principaux animateurs de ces premières années, avec Jean-Pierre Masse et Jean-Jacques Leduc. Il reçoit en 1973 le prix John-Grierson pour sa contribution exceptionnelle au cinéma canadien.

De retour à l’ONF, il sera tour à tour directeur du studio français d’animation (1978) où il manifestera encore une fois son talent de visionnaire en initiant le Centre d’animatique voué à la recherche et au développement du cinéma d’animation assisté par ordinateur. Il occupera par la suite la direction du Programme français (1989), puis celle des services techniques (1993). Tout au long de sa carrière, il a produit quelques 80 films  dont avec tambours et trompettes (1968) de Marcel Carrière, La P’tite Bourgogne (1969) de Maurice Bulbulian,  Wow (1969) de Claude Jutra ou Rectangle & Rectangles (1984) de René Jodoin.

On lui doit également l’initiative de la CinéRobothèque, centre de visionnement de la collection de l’ONF ouvert en 1992 et fermé en 2012. Il prend sa retraite en 1998. En 2012, il est Lauréat du prix Pionnier des médias numériques au Canada.

Jean-Paul Lafrance

Jean-Paul Lafrance

Docteur en philosophie, Jean-Paul Lafrance fonda et dirigea le secteur communications de l’Université de Québec à Montréal (UQÀM) ainsi que le groupe de recherche « Homo Ludens » qui examine la sociabilité dans les jeux vidéo en ligne. Il fut également directeur de la chaire UNESCO-BELL en communication et développement international et professeur invité à l’Université d’Avignon, à l’Université Paris VII, et à l’Université autonome de Barcelone. Chercheur associé au Centre national des télécommunications de France (CNET) et consultant pour le CCETT (Rennes), FR2-FR3, la DATAR, il a également été consultant pour plusieurs ministères et centres de recherche au Canada et en Europe.


Il fait partie de l’équipe éditoriale de la revue française Hermès et a rédigé de très nombreux ouvrages sur les médias, dont notamment sur internet et les jeux vidéo. Parmi ses ouvrages figure, entre autres, Promesses et mirages de la civilisation numérique parut en janvier 2018. Son nouveau livre Malaise dans la civilisation numérique est en préparation et paraîtra au début de 2019.

Jean-Paul Lafrance fut très actif à Vidéographe en incitant les étudiant.es de l’UQÀM à utiliser les services du Centre. Il a également convaincu les autorités policières que le centre n’était pas un repaire communiste, évitant ainsi sa fermeture par l’état. Il fut membre du premier conseil d’administration de Vidéographe et est un des signataires des lettres patentes.

Pierre Monat

Pierre Monat

Étudiant à l’École des Beaux-arts, Pierre Monat est une figure majeure de l’occupation de 1968 où le concept d’autogestion, qui sera repris par les centres d’artistes, fut défini. Suite aux déceptions qui accompagnent la création de l’Université du Québec à Montréal en 1969, il délaisse temporairement la peinture et travaille comme designer graphique autodidacte. Il débute au Quartier latin, magazine publié par l’Université de Montréal, puis travaille à l’Office national du film (ONF) où il fait la conception graphique de la revue Médium média de Société nouvelle. C’est là qu’il rencontre Robert Forget et la future équipe de Vidéographe, et découvre la vidéo. Il travaille également sur la conception graphique des trois tomes de Québec underground, 1962-1972. De 1981 à 1995, il travaille pour la revue Inter publiée par Les éditions interventions aussi en charge du Lieu, Centre en art actuel de Québec, revue qu’il réinvente sur le plan graphique.


À Vidéographe, Pierre Monat réalise deux documents fascinants sur le plan de la forme et du contenu, soit Vive les animaux – une rencontre entre Edgar Morin et des intellectuels québécois et Y’a du dehors dedans sur le Jazz Libre du Québec.

Deux autres projets n’aboutiront pas; il abandonne alors la vidéo, qui n’est pour lui qu’un « outil » parmi d’autres. À la fin des années 1970, il revient à la « barbouille », qu’il pratique toujours.

Tahani Rached

Tahani Rached

D’abord animatrice sociale dans des quartiers ouvriers, Tahani Rached réalise, de 1973 à 1975, des bandes vidéographiques pour des organismes de coopération internationale ainsi que des documentaires pour des syndicats, pour Radio-Canada et pour Radio-Québec.


Parmi ses premières réalisations, on remarque Visite d’Agostino Neto, qu’elle coréalise avec Jean-Pierre Masse et qui témoigne de la lutte du Mouvement populaire de libération de l’Angola. Son premier long métrage documentaire, Les Voleurs de job (1980), dans lequel elle aborde la relation au travail des immigrants, la fait connaître plus largement. Elle travaillera à l’Office nationale du film de 1981 à 2004 avant de retourner dans son pays natal, l’Égypte, en 2006. Tout au long de sa carrière elle a réalisé des documentaires au Québec, à Beyrouth, en Haïti, en Palestine et en Égypte. Profondément engagés, ses films portent notamment sur les causes palestinienne et haïtienne, sur les travailleurs, sur les femmes et sur les climats politiques. Elle se mérite plusieurs prix et Ces filles-là est sélectionné pour la quinzaine des réalisateurs au Festival de Cannes.

Tahani Rached a réalisé plus de 20 documentaires au cours de sa carrière. Ses premières œuvres ont été produites par Vidéographe.

PRIX ET MENTIONS
1994 –
Prix OCS Cinéma de l’Office des communications sociales pour Médecins du cœur
2004 – Mention spéciale au festival Journées Cinématographiques de Carthage (Tunisie) pour Soraida, une femme de Palestine
2006 – Prix spécial du Jury au festival Journées Cinématographiques de Carthage (Tunisie) pour Ces filles-là
2006 – Prix Ulysse au Festival du cinéma méditerranéen Montpellier (France) pour Ces filles-là